Je flâne. Je décide de prendre cette journée une heure à la fois, et je verrai bien dans quel état d’esprit je serai à 15 h cet après-midi.
« Bonne décision ! L’air frais de l’extérieur et je me senti déjà mieux. » Je n’avais pas bu de café et j’avais oublié de me brosser les dents. Pour être déboussolée, j’étais déboussolée ! Ma pensée revenait sans cesse à Franco.
J’avais rencontré d’autres hommes, via Vanessa depuis les dix-huit dernier mois, et personne ne m’avait fait l’effet que cet homme me faisait. Qu’avait-il de différent ? Pourquoi étais-je impressionnée par lui ? En tournant à gauche vers l’est sur la rue Sherbrooke, toute la vie et tout le va-et-vient du samedi matin dans les petites boutiques disparates me mit à l’aise. J’étais contente d’aller chez les Parent, c’était ma petite joie du samedi matin. La boulangerie était remplie comme d’habitude, et je pris un numéro comme tout le monde. Yves Parent m’aperçut du fond de l’arrière-boutique et il me fit un signe de la