
Titre
AUTEUR
editions



Parution
22 novembre 2023
Catégorie
Historique
Langue
Français
Éditions
Pages
Éditions du Tullinois
294
Prix papier
29.95$
Prix ebook
19.99$
Synopsis
Alors que s’éteignent les feux de l’Expo 67 et que les actes terroristes du FLQ se multiplient, les questions sociales interpellent toujours Catherine et ses amies. Elles se mettent à rêver d’un pays. La Crise d’Octobre refroidit toutefois leurs ardeurs militantes.
Le soir du 15 novembre 1976, entourée de ses enfants et d’amies, Catherine se trouve aux premières loges lorsque la victoire du Parti québécois est annoncée. C’est le délire. Cependant, Noah, son aîné, ne partage pas cette euphorie. L’angoisse le ronge. Il a été recruté, contre son gré, pour infiltrer le premier gouvernement de René Lévesque. Il n’a d’autre choix que de collaborer sinon des informations très compromettantes seront dévoilées, ce qui détruira sa famille et mènera son père en prison. Au fil des mois, c’est non seulement le Québec qui se transforme, mais lui aussi, à tous égards.
Au fil des mois, c’est non seulement le Québec qui se transforme, mais lui aussi, à tous égards. Un roman sur l’amitié véritable, s
L'action se déroule à Montréal - CA
Extrait
"J’ai un violent haut-le-cœur lorsque j’arrive au passage de l’autobiographie de Lise Payette dans lequel elle raconte la peur qui s’était emparée d’elle, le soir du 15 novembre 1976. Candidate aux élections provinciales, elle venait d’être déclarée élue et avait rejoint sur la scène du Centre Paul-Sauvé le chef triomphant du Parti québécois, René Lévesque. Elle décrit ainsi son état d’esprit à cet instant : « J’ai peur, mais je ne le montre pas. Suis-je la seule à voir peur en ce moment ? »
Ces mots me ramènent avec effroi plus de vingt ans en arrière. À l’époque où, à mon corps défendant, j’ai été infiltré au sein du premier gouvernement souverainiste de l’histoire du Québec. Non, madame Payette n’était pas la seule à avoir peur, le soir du 15 novembre 1976 ! Ai-je été veule, faible, lâche, au moment où j’ai accepté de trahir mes idéaux ? Oui, assurément. Mais je n’avais tout simplement pas le choix. C’est du moins ce dont je m’étais convaincu à l’époque. "