Dans "Lettres à Jean-Élie", de Suzie Robichaud, trois univers inséparables cohabitent : la vie, la mort et la pensée qui les unit. L'auteure se sert alors du prétexte d'une correspondance avec son père pour maintenir le contact avec lui et pour réfléchir sur ses propres expériences personnelles et professionnelles. Bien vite toutefois, le lecteur se rendra compte que derrière cette intimité se cache le véritable objet du livre, soit la découverte de ses amis philosophes qui l'habitent et qui l'accompagnent là où la vie la mène. Tout l'intérêt du livre réside d'ailleurs dans la démonstration que fait Suzie Robichaud de la capacité des philosophes à devenir des professeurs de vie, des guides, des accompagnateurs, sur le parcours vers la sagesse. Divisé en trois parties, ce livre comprend quinze lettres à Jean-Élie, une courte section dédiée à l'héritage que l'auteure a reçu des philosophes et des êtres le plus près d'elle, suivies par le regroupement de maximes et des sentences issues des philosophes qu'elle côtoie quotidiennement. Le lecteur pourra suivre l'auteure dans ses réflexions, ses souvenirs et sa quête de l'art de la vie. Il voudra, lui aussi, être imprégné des pensées qui aident à vivre Les philosophes seront-ils alors déjà devenus ses amis?