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Titre
AUTEUR
editions
Etienne Poirier
Parution: 1 avril 2016
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Acheter 10.95$
Type: Historique
Roman Jeunesse
Roman d'un membre

Parution

1 avril 2016

Catégorie

Historique

Langue

Français

Éditions

Pages

Soleil de minuit

174

Prix papier

10.95$

Prix ebook

Non précisé

Synopsis

« Les outardes partent à l'automne et reviennent chaque printemps. Et elles sont toujours les mêmes, Pirecic. Promets-moi qu'il en sera pareil pour toi. »
Le souvenir d'une promesse que le jeune Siméon a faite à son père sur une ile perdue au coeur de la forêt boréale est ravivé. Un pacte scellé que la vie, ses hasards et, surtout, la distance se chargeront de mettre à l'épreuve. Maintenant qu'il est grand-père, il puise dans ses souvenirs et tente du mieux qu'il peut de répondre à cette simple question de sa petite-fille : «Pourquoi, moi, je m'appelle Niska ? »
Roman de l'amour familial et du déracinement, Niska nous entraine dans la réalité des pensionnats autochtones des années 50, où deux mondes se confrontent. Entre la déchirure, les souvenirs et l'oubli, Siméon saura-t-il tenir sa promesse ?

L'action se déroule à undefined - undefined

Extrait

Je sentais dans mon cœur la frénésie de l’attente. Je voyais bien que ce qu’il avait pour moi ne pouvait avoir de prix.

Il a ajouté :

— Regarde bien.

Ses mains calleuses se sont ouvertes comme un écrin de velours et j’ai vu se dessiner, au fur et à mesure qu’y pénétraient les rais du soleil, les contours blanchâtres d’un oiseau de bois : une oie sauvage sculptée de sa main.

Il m’a dit :

— Les outardes partent à l’automne et reviennent chaque printemps. Depuis toujours. Pour toujours. Et elles sont toujours les mêmes. Elles se posent au même endroit. Pour les mêmes raisons. Fais-moi la promesse qu’il en sera pareil pour toi.

Je n’ai pas compris la portée de ses paroles et je ne suis pas certain que ma mémoire soit si fiable. Parfois, la vérité s’efface, on la convainc de fuir… Mais l’oiseau sculpté qu’il m’a offert ce jour-là était beau. Et ce sont les mots qui me viennent en tête lorsque je me le rappelle.

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