Jonathan Roy propose un troisième recueil qui sonde en tourbillon la société de consommation et de faux-semblants dans laquelle il flotte, impuissant. Vestige indécomposable d’une époque déjà vintage, il convoque la figure plastique de la mélamine, symbole de l’artifice et des traces laissées par-delà le désastre écologique qui guette. Puisant sans distinction aux mythologies consacrées et à la culture populaire, le poète dégage les ruines d’un monde où l’image, la rentabilité et les désirs de l’égo priment sur le bien-être du collectif et de la nature.