Titre
AUTEUR
editions
Parution
Non Précisée
Catégorie
Jeunesse
Langue
Français
Éditions
Pages
Essor-livres
174
Prix papier
21.95$
Prix ebook
Non précisé
Synopsis
Avec Fiesta pour un adieu ! l’auteur François-Pierre Gingras nous plonge dans une fête organisée pour des travailleurs saisonniers latino-américains dans un village du Québec. Or, parmi les participants, on retrouve des adolescents en visite dans une ferme des environs pour saluer le retour à l’étranger de l’une des leurs.
Au programme de leur fin de semaine : activités de la ferme, bien sûr, mais aussi feu de camp, tir à l’arc, découverte d’un trésor, danses latines, baignade tardive, messe à l’abbaye, adieu déchirant, le tout sur fond de tensions romantiques, de tendres émois et d’intimité assumée.
Le temps fort du récit constitue la Fiesta latina organisée pour les travailleurs saisonniers mexicains et guatémaltèques des fermes avoisinantes. Une fête joyeuse avec de la nourriture, des chants et de la danse pour célébrer la récolte et accorder une petite pause aux travailleurs saisonniers en les encourageant à rester au poste jusqu’à la fin de la saison.
L'action se déroule à Saint-Césaire - CA
Extrait
« Laurent, t’es tout essoufflé ! Tu respires bien trop vite pour un garçon qui n’a pas encore dansé ce soir. On dirait que t’es un chaudron d’eau bouillante avec le couvercle sur le point de sauter ! Prends une… grande… respiration !
— Je me demande pourquoi Hannah et Églantine acceptent de danser avec des hommes bien plus vieux qu’elles.
— D’abord, Laurent, elles ont bien le droit de danser, autant que moi, ta mère et ta grand-mère. Il n’y a rien de mal à danser. On n’est plus à l’époque où les curés interdisaient la danse. Et les femmes ne sont pas la propriété de leur père, de leur mari, ni de leur ami de cœur. Et si les garçons de leur âge ne les font pas danser, c’est quoi leur choix ?
— Mais pourquoi elles se sont habillées de manière si écourtichée ? Pour montrer leurs longues jambes et attirer le regard des Latinos, je suppose ! C’est pas assez qu’elles montrent leur nombril à tout le monde ? »