Sioux Junction est un village qui se meurt. Son seul titre de gloire : Thomas Obomsawin, peintre autochtone devenu célèbre jusqu’à Paris. Or, il est accusé d’avoir incendié la maison familiale. Son procès, pour le moins inusité, cause des maux de tête aux propriétaires de l’hôtel des Draveurs et transforme l’allure de Sioux Junction, ville ouvrière où il ne se passe à peu près plus rien depuis le départ des employeurs. L’Obomsawin, c’est la vie tumultueuse du peintre, avec ses ruses et ses faiblesses et une ribambelle de personnages courageux, drôles et rebelles.

Il faut aussi lire ce roman pour l’écriture de Daniel Poliquin. Ô qu’il sait raconter une histoire ! On veut savoir où nous mèneront les aventures qui défilent sous nos yeux et qui charment nos imaginaires. Son style est irrésistible. Un mélange d’érudition et de sarcasme. Un ton baveux à souhait… au service d’un récit brillant et essentiel.
– Isabelle Fleury, Radio-Canada

L’Obomsawin, comme Temps pascal et Nouvelles de la capitale, participent d’emblée au discours de revendication d’une culture franco-ontarienne « de souche », distincte par ses origines et son espace socioculturels, mais dont Daniel Poliquin est l’un des premiers à sonder les frontières, les limites, voire l’échec appréhendé.
– Louis Bélanger, Revue du Nouvel-Ontario