Roman Jeunesse
Et si perdre la tête rapprochait les cœurs...
Catégorie
Roman Jeunesse
Psychologie
Éditions
Autoédition accompagnée par BouquinBec
Prix papier
21.95
Langue
Français
Pages
160
Prix ebook
Kindle Unlimited
11.95
Parution
1 octobre 2017
Synopsis
Accompagner un proche atteint de troubles neurocognitifs pendant plusieurs années, sans y laisser une partie de soi-même, c'est tout un défi! En même temps, c'est une occasion privilégiée d'apprendre à communiquer autrement avec cet être cher qui perd tout, sauf son essence. Dans cette histoire vécue, l'auteure nous décrit son cheminement, qui la transportera de la souffrance à la sérénité. À l'aide d'exemples concrets, elle explique avec clarté et justesse comment elle a pu accéder à des moments de pur bonheur et à des rencontres sublimes avec sa maman, qui ne la reconnaît plus. Son témoignage, empreint de sincérité et axé sur la lumière, révèle ce que peut apporter cette cruelle maladie à ceux qui découvrent et apprivoisent une autre voie, celle du cœur. «Un livre-phare qui jette de la lumière là où plusieurs personnes n'en voient plus. À mettre entre les mains des proches aidants et du personnel accompagnant des êtres atteints de pertes cognitives». Pierrette Denault
L'action se déroule à Sherbrooke, QC, Canada
Extrait
J’apprends à rencontrer ma mère dans son monde plutôt que d’essayer de la ramener dans le mien avec un mode de communication basé sur le mental, la logique et la raison. Mon nouvel apprentissage consiste à communiquer avec elle de cœur à cœur, ce qui me donne accès à son essence, et à la mienne du même coup! Ainsi, maman me donne le privilège d’aller au plus intime de la Vie. Nous nous rencontrons d’être à être, sans vernis social ni barrière. Nous touchons à l’essentiel et les moments passés auprès de ma mère n’ont pas de prix. [...] Pour ce faire, je dois aussi apprendre à vivre dans le moment présent, avec ce que nous sommes de part et d’autre en tant qu’individus. Ces rencontres vraies, vivifiantes, vibrantes, ne sont possibles qu’avec l’acceptation totale de ce que ma mère est devenue. Afin que mon être soit disponible à écouter son langage, un lâcher-prise total est nécessaire de ma part. [...] J’ai d’abord dû faire le deuil de ce que ma mère était avant sa foutue maladie...