Josiane rampe dans une mare de sang. Une traînée visqueuse s’étire à sa suite et le parfum de l’hémoglobine picote dangereusement son odorat. Elle entend jouir Sarah à l’étage, la cadence de la musique disco qui résonne. Son assaillante demeure assise sur le plancher, adossée contre le mur, sous l'escalier. Elle fixe Josiane d’un air absent, alors que son cerveau paraît éteint, ou en pause, semblant digérer les derniers évènements dramatiques. Puis, sans avertissement, le monstre tressaille et bondit de nouveau dans sa direction. Josiane tente de s’éloigner, mais l’inconnue la tire par une cheville, le couteau brandi. Les attaques reprennent aussitôt. La lame s’enfonce à plusieurs reprises dans le dos de Josiane. Elle perd le fil des évènements. Elle a du mal à respirer, ses poumons n’arrivant plus à garder l’air qu’elle inspire. Malgré la douleur, son esprit s’enlise et s’égare parmi les ténèbres.