Je n'écris pas, je lis. Tous les jours de la semaine, la plupart du temps à l'aube ou tôt le matin, je parcours des livres de poésie. J'aime avoir en ma compagnie au moins trois livres de poèmes en cours de lecture, d'un poète québécois, d'un poète français et d'un poète traduit d'une autre langue. C'est devenu un rituel auquel je m'abandonne avec la plus grande joie, comme si j'échappais ainsi à l'insignifiance. La poésie me sauve, me garde vivant. J'y trouve un rempart contre l'absurde. Je ne peux plus concevoir ...